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Quelles matières privilégier dans les jeux et jouets pour enfants ?

Les jeux et jouets sont des objets du quotidien qui fourmillent dans les chambres d’enfants. Souvent choisis pour leur dimension ludique, esthétique ou pédagogique, on en oublie parfois de s’interroger sur les matières qui les composent. Il y a pourtant un enjeu à la fois sanitaire et environnemental à étudier cette question en détails. Quelles sont les matières les plus adaptées aux jeux pour enfants ? Quelles matières permettent de respecter à la fois la santé des enfants et celle de la planète ? C’est ce que nous vous proposons d’analyser dans cet article, à la lumière de ce que nous avons appris en créant Sloli.

Quilles en bois au milieu des forêts du Jura

Des matières saines qui ne mettent pas en danger les enfants

La première dimension à prendre en compte est celle de la sécurité et de la santé des enfants. Les matières qui composent un jeu ou un jouet peuvent avoir un impact sur ces deux questions. Il est donc nécessaire de s’assurer que tout d’abord un logo CE est bien apposé sur le jeu ou le jouet choisi, et d’acheter celui-ci auprès d’un vendeur ou revendeur de confiance. Les sites et marketplaces de vente à bas prix de produits importés d’Asie sont régulièrement épinglés par les autorités pour le fait de vendre des produits non conformes ou présentant des risques pour la santé. 

Au-delà de ces considérations essentielles, il est ensuite important de s’interroger sur les matières présentes dans un jeu ou un jouet. Le fait de privilégier des matières naturelles, peu ou pas transformées est un gage de sécurité sanitaire. Ainsi le bois, les tissus en coton bio ou en lin sont-ils des matières à la fois nobles et végétales, ne présentant pas de risque pour la santé des enfants. Les labels peuvent aussi aider à qualifier la qualité d’un jeu ou d’un jouet. Le label GOTS pour le coton bio par exemple ou les labels PEFC ou FSC pour le bois. 

Attention toutefois aux “faux amis” : il est important de vérifier que les matières, même naturelles, n’ont pas été trop transformées ou n’ont pas subi de traitement chimique. Par exemple, pour un jeu ou jouet en bois, il est préférable que ce bois soit du bois massif et non un assemblage de bois contenant des colles et des substances nocives comme le formaldéhyde. Cette dernière est classée cancérigène pour les humains depuis 2004.

Attention également aux vernis et peintures qui recouvrent les jeux et jouets et qui peuvent être toxiques. A nouveau, il est préférable de choisir des jeux ou jouets dont le vernis ou la peinture, s’ils en contiennent, sont naturels ou végétaux.

Autant de points essentiels à vérifier avant de procéder à un achat de jeux ou jouets pour enfants. Il est donc important de se tourner vers des marques et revendeurs de confiance, attentifs à ces questions de santé et sécurité des enfants. 

Bobines de fil bleu, blanc, rouge

Des matières durables et écologiques qui respectent la planète

Au-delà de la dimension sanitaire des matériaux qui composent un jeu ou un jouet ; il est également primordial de s’interroger sur l’impact environnemental. Quelques questions essentielles s’imposent : 

  • Où a été fabriqué ce jeu ou jouet ?
  • Quelle distance ce jeu ou jouet a-t-il parcouru avant d’arriver chez nous ?
  • Quel est l’origine des matières utilisées dans ce jeu ou jouet ?
  • Quelle est l’empreinte carbone de ces matières ?

L’idéal pour les jeux et jouets pour enfants, comme pour tout produit que nous consommons, est tout d’abord qu’il soit issu d’une fabrication locale. Cela limite le nombre de kilomètres à parcourir avant d’arriver chez nous et donc l’usage de transports polluants qui contribuent à l’émission de gaz à effet de serre et au réchauffement climatique. Cet idéal est toutefois très loin de la réalité du terrain, puisqu’il faut savoir que seulement 5% des jeux et jouets vendus en France ont été fabriqués en France… Les 95% restants proviennent généralement de l’autre bout du monde, principalement d’Asie.

Au-delà du lieu de fabrication, il est aussi important de s’interroger sur les matières qui composent les jeux ou jouets. L’idéal étant que ces matières soient naturelles, issues du monde végétal et peu ou pas transformées pour limiter l’usage d’énergies polluantes nécessaires à l’extraction des matières d’une part et à la fabrication du produit fini d’autre part.

Le plastique, qui est encore la matière largement la plus répandue dans les jeux pour enfants, a ainsi un impact environnemental dramatique. Sa production est liée à l’industrie pétrochimique avec les conséquences écologiques que l’on connaît. La question du plastique s’applique aussi bien au jeu ou jouet en lui-même qu’à son emballage et à son suremballage (blister ou film plastique qui recouvrent la boîte de jeux, les cartes, les pions, etc.) qui finit malheureusement souvent sa vie dans les océans. Quand bien même il est trié, sa destination finale est d’être brûlé et donc d’avoir un impact environnemental conséquent (transport, énergie, pollution liées à cette fin de vie). 

On voit de plus en plus fleurir des plastiques végétaux ou recyclés. Ceux-ci paraissent plus vertueux mais sont aussi une fausse bonne idée écologique. En effet, l’énergie nécessaire pour collecter des plastiques usagés, les transporter, les nettoyer et les transformer afin de leur donner une seconde vie a un coût environnemental colossal. De plus, la fabrication d’un jeu ou jouet en plastique recyclé, de même que pour n’importe quel autre objet, nécessite systématiquement d’incorporer un fort pourcentage de matière plastique neuve, car à lui seul, le plastique recyclé ne se suffit pas. 

Enfin, on ne peut aborder la question des matières des jeux et jouets pour enfants sans évoquer la question de l’emballage et des déchets. L’industrie des jeux et jouets est une véritable catastrophe écologique de ce point de vue puisqu’elle crée chaque année, uniquement en France, 75 000 tonnes de déchets… Ceux-ci, principalement des déchets plastiques, contribuent largement à la pollution plastique des océans. Et pourtant, ces déchets pourraient être évités. Souvent utilisés par solution de facilité, ces emballages jetables qui recouvrent les boîtes de jeux, les cartes ou les pions sont jetés à la poubelle une fois le jeu ou jouet déballé. Le zéro déchet est donc un défi colossal, d’une manière générale, et en particulier dans le secteur des jeux et jouets. Nous en avons fait un de nos combats chez Sloli !

Bois coupé dans les montagnes du Jura

Des matières solides qui permettent aux jeux de durer dans le temps

Un jeu ou un jouet pour enfant constitué de matières naturelles et saines, fabriqué localement et zéro déchet semble cocher toutes les cases, mais encore faut-il qu’il soit solide ! En effet, l’impact écologique d’un produit ne peut être analysé sans considérer sa durée de vie. Un jeu ou jouet en bois trop fin ou trop fragile ne peut que conduire à une durée de vie limitée, ce qui efface complètement l’intérêt d’une fabrication éco-responsable. Il est donc important de choisir également un jeu ou un jouet dont les matières ou la structure sont solides et ne vont pas s’abimer trop vite. Un tel jeu ou jouet sera donc durable à la fois par sa fabrication mais également durable dans le temps. Il pourra ainsi se transmettre d’un enfant à l’autre, d’une génération à l’autre. N’avez-vous pas encore quelques jouets en bois hérités de vos parents ou grands-parents ?

Le bois massif de même que des tissus épais et de qualité, avec des coutures solides, sont ainsi des matières particulièrement propices à assurer la longévité d’un jeu ou d’un jouet. Un plastique solide, même s’il a un impact écologique largement critiquable comme on l’a vu précédemment, peut toutefois répondre à cet impératif de durée de vie.

Tous ces principes concourant à l’augmentation de la durée de vie d’un jeu pour enfant sont donc primordiaux et pourtant à l’opposé du principe de l’obsolescence programmée, pratique encore largement répandue dans le secteur des jeux et jouets. En effet, il est triste mais indéniable de noter que la plupart des jeux ou jouets pour enfants sont conçus précisément avec l’objectif de ne pas durer, afin d’être jetés puis rachetés. Le chiffre est édifiant : 70% des jeux ne sont plus utilisés 8 mois après l’achat. La plupart sont ensuite jetés. Et comme on l’a vu plus haut, la majorité de ces jeux étant composée de matières non écologiques, leur fin de vie conduit également à un impact environnemental conséquent.

Heureusement, il existe encore des marques, généralement soit très anciennes soit très récentes, qui ne participent pas à ce désastre pour la planète, et qui conçoivent et fabriquent des jeux sains, écologiques et solides, voués à durer dans le temps et pour lesquels il est par exemple possible de retrouver les pièces à l’unité si besoin. En effet, le fait de perdre ou de casser une pièce d’un jeu, ce qui est fréquent dans une chambre d’enfant, peut très souvent conduire à rendre ce jeu ou jouet obsolète et inutilisable. Le service de rachat de pièces à l’unité est donc également un gage de longévité pour un jeu ou un jouet.

Après avoir étudié le fonctionnement du secteur des jeux pour enfants et avoir analysé avec attention l’impact environnemental de toute la chaîne de valeur, chez Sloli, nous avons fait le choix de tenir compte de toutes ces questions en vous proposant des jeux fabriqués de façon éco-responsable :

  • conçus à partir de matières écologiques,
  • fabriqués en France pour minimiser l’empreinte carbone liée au transport,
  • zéro déchet : sans aucun emballage superflu,
  • sans plastique ! exception faite pour les billes de Mission Amazonie, fabriquées en France avec des imprimantes 3D et du plastique à base d’amidon de maïs. 
  • avec un service de commande des pièces à l’unité en cas de casse ou perte, pour ne pas rendre un jeu inutilisable